— Trassons notre passé.. [ Pv Danger & Cendrillon + Odysée. ]

La jeune jument suivait l'étalon doucement, elle avait déjà un peu plus
pris du poids depuis qu'il marchait jours et nuits. On voyait déjà moins ses os,
et ses hanches se reformait, une belle croupe bien ronde, en bref, elle était
magnifique, pas mieux que avant mais déjà mieux qu'au Village Abandonné !

Cendrillon reprenait du poil de la bête, et je prenais plaisir à caraccoler devant elle, montrant au monde entier comment j'étais fier qu'elle soit mienne. Depuis que nous marchions, sa musculature renaissante masquait son manque apparant de poids. En des termes plus simples, on voyait moins ces os, mais elle ne grossissait pas, elle se re-musclait.

L'encolure arquée et l'air guilleret, j'avançai vers la plage, sur la longue route qui la bordait. L'air tiède qui caressait mon corps était absolument divin, tout comme la compagnie d'ailleurs!

La jument trainait ses sabots au sol, le sable s'incruster dans ses poils de boulets,
pas agréable mais c'est mieux que la neige.
Elle s'arrête et renifle le sol tel un chien, le sable chaud, elle frissonne et regarde l'étalon
continuait sa route, elle se met de suite au galop essayant de le rattraper.

Un bruit de cavalcade me fit tourner la tête. C'était Cendrillon qui cherchait à me rattraper. Je ne ralentis pas l'allure, mais je n'accéléra tout de même pas. L'encolure arquée, je volai au trot au dessus du sable, dégageant de petits nuages de poussière sur mon passage.

La jument arrivait pas loin de l'étalon, elle ralentit et se mit au trot allonger.
Elle sentait comme une présence en plus ici, elle n'aimait pas ça,
mais ne le faisait pas ressentir.

Cendrillon ne semblait pas trop à son aise, mais je savais qu'elle n'aimait pas trop le sable, alors je me dis qu'elle en avait peut-être dans les poils et que cela la gênait. Hypothèse plosible jusqu'au moment où la légère brise porta à mes naseaux une odeur musquée et fraiche: un étalon, pas loin, maintenant! Je continua mon chemin sans rien changer, sauf que je restai près de Cendrillon. Cela ne me disait rien qui vaille, mais si c'était un pacifiste, j'allai pas faire un drame! Surtout si il touche pas Cendrillon.

La jeune jument rester à côté de l'étalon, elle fermer un peu ses yeux,
respirant l'air pur.

( désolé, pas long :s )

Cendrillon restait près de moi, cela me rassurait, car si un étalon venait, je pourrai la défendre plus simplement. Aux aguets sans vraiment l'être, l'encolure arquée, je pris un tout petit galop élastique, c'était si agréable dans le sable! Profitant de l'air pur et marin, revigorant, je nettoya mes poumons en inspirant au maximum, à m'en faire mal, puis d'expirer tout l'air, à l'en étouffer. Chaque longue goulée d'air était parfumée et agréable. Je repassa au petit trot.

Les feuillages bordant le chemin bruissaient doucement. Un bruissement un peu plus insistant me fit tourner la tête, les oreilles pointées. Je ne discernais rien, et le vent jouait contre nous, portant notre odeur dans la direction de ce bruit. Je secoua la tête et me dis que ce n'était pas grand-chose. J'étais tout de même prêt à agir, au cas où...

La jument s'adaptait à chaque pas de l'étalon, si il galopait, elle faisait
son meilleur pour être près de lui, le trot elle faisait du petit galop et trot allonger,
et le pas sa dépend. La jument s'arrêta et elle arracha une touffe d'herbe,
son dos était tellement creux, enfin creux.. Un beau creux, comme avant.

Elle leva la tête et hennis, elle se mit vite au galop pour le rattraper x).

Je ralentis l'allure en entendant Cendrillon hennir. J'entendis comme une troisième repiration pas loin. Nous n'étions pas seuls, c'était sûr. J'arqua l'encolure avant de m'arrêter et de me cabrer en hennissant, secouant la tête avec violence. Mon hennissement avait été rauque et masculin, violent, dissuasif. Je reposa mes antérieurs au sol et gratta le sol avec violence en fixant le "buisson mouvant".

La jument s'arrêter une nouvelle fois, elle quitter Danger des yeux,
elle s'était coincée le nez dans les trous de la barrière T.T

Un cheval d'ébène sortit des taillis et regarda Cendrillon en ricanant. Mon sang se glaça de rage et un hennissement violent sortit de ma gorge. Chacun de mes muscles était trop tendu, l'autre étalon, c'est celui que je voulais tuer :O Je gratta le sol avec plus d'insistance, ressemblant à un étalon deux fois plus puissant que je ne l'étais réellement. Je me mis entre le noir et la grise, qui était coincée.

Elle avait pas l'air conne la Cendrillon là !
Le cul en l'air, et le antérieurs pliaient au sol, elle fermer
doucement les yeux, et soupirais. Elle voulait parler, mais elle
avait le nez coincé, et sa faisait mal !

Prenant une bouffée d'air, je chargea l'étalon sombre, qui galopa à ma rencontre. Ce fut un choc rude qui me coupa le souffle, mais je ne pris pas le temps de réfléchir, attaquant l'étalon noir des dents. Lui aussi me mordait, c'était un combat furieux qui avait commencé. Ruades, levades, coups de dents, d'antérieurs, de postérieurs... Une vraie bataille. Je prenais des coups, saignais, mais l'autre aussi, et pour ma Cendrillon, j'étais prêt à y laisser ma peau!

J'entendais du bruit, et ne savais que faire, il s'éloigner, car de moins en moins
je les entendaient. Alors j'attendis, que cela cesse...
Mais j'entendis un bruit un peu plus loin, par peur je tirai à mort mon nez, bougeant
de tous les sens les yeux grands ouverts

( Odyssé à la rescousse ? — Trassons notre passé.. [ Pv Danger & Cendrillon + Odysée. ] 766450

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L'étalon noir menait le combat de plus en plus loin. Nous laissions de longues traces de sang sur notre chemin. Nous étions tous deux blessés, tous deux abîmés, mais tous deux combattions avec fougue et hargne.

Ma robe isabelle flamboyait au soleil. J'entendais dans le lointain des hennissements de rage, les échos d'un combat. Un hennissement grave et masculin s'échappa de ma gorge et j'alla dans la direction du bruit. Je ne voyais que de longues trainées de sang et une jolie jument le nez coincé dans une barrière. Doucement, je trotta jusqu'à elle et tira sur les panneaux de bois avec les dents. Elle était décoincée! J'arqua l'encolure avec fierté et lui fis un clin d'oeil.

Un étalon vint et m'aida, timide comme j'étais, je dit doucement.

- Heu.. Merci...

Je regardais en arrière, plus personne, a part du sang...
Paniquée, je me mis au galop, échappant à l'étalon inconnu.
J'arrivais sur la plage, et là plus rien... Ni même l'étalon qui combattait Danger...
Des sanglots vinrent sur mes joues et tombèrent au sol.
Sa ne pouvait pas arriver ! Pas aujourd'hui, ni même demain !
Moi sans Danger.. Mais je ne suis rien.
Je tomba au sol, position de vache, la tête dans le poitrail, la crinière me tombant
au long de mes jambes, et devant mes yeux... C'était horrible !

La jument me remercia timidement avant de fuir au galop. Pas décidé à me faire snober comme ça, je galopa à sa suite. Mes longues foulées d'étalon de sport me permettaient de la suivre son difficultés majeures, mis à part la connaissance du terrain.

En arrivant sur la plage, il n'y avait plus de traces de sang, et la jument se coucha pour pleurer. Frémissant, je me dis que c'était peut-être le moment ou jamais de me la mettre sous le bras, pour que je puisse avoir ma première femelle. Doux, j'alla poser mes naseaux contre son encolure en murmurant.

-Pourquoi tant de tristesse, jolie demoiselle?

L'étalon vint me voir, et rapidement me demanda se qu'il se passer.
Je n'avais pas envie de raconter, mais autant tout lâcher on en serait libérer.

- Mon étalon s'est battu.. Je crois qu'il .. Est partit...

Je me levais, regardant l'horizon, un monde meilleur...
Je devais le rejoindre, aller avec lui !

-Ecoute, vu le bruit qu'ils faisaient, il a du se battre pour toi, alors tu devrais être fière qu'il ait tout donné pour toi!

J'arqua l'encolure en caressant doucement l'encolure de la jolie grise pour la rassurer, étouffer ses sanglots. Et puis, il n'était p't'être pas mort!

-Peut-être qu'il va bien, qu'il veut juste prendre le temps de guérir ses plaies avant de revenir...?

L'étalon me rassurait, et le côté masculin me faisait du bien.

- Je ne sais pas, mais j'espère...

Je continua de calmer la jument en lui caressant l'encolure. Tout mon corps frémissait intérieurement. Mon étau se resserait doucement, impercéptiblement, autour de son coeur fragile de jument abandonnée.

*S'il était mort, cela ferait mon plaisir!*

Prenant de l'assurance, je posa un baiser galant sur la ganache de la jument.

Je fis très surpris de ses faits et gestes, mais je n'en dit rien.
Je n'aimais pas être désagréable envers ceux qui m'aidait à être bien.

- Merci de m'avoir rassurer...

Je soupirais et dit:

- Je suis Cendrillon.. Et vous ?

-Ce fut tout naturel! Enchanté Cendrillon, je suis Odyssé.

Quelque chose dans mon nom me reliait aux Hommes qui m'avaient vu naitre. Je n'en dis rien, me disant juste que si la jument savait d'où je venais, elle me chasserait peut-être...

- Je le suis de même.

Je me mis au pas, soupirant, pourquoi est-ce que je recommencerai ma vie
avec un autre que Danger ? Dite le moi...

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