— Naissance clandestine 8)

Je marchais doucement, mon ventre avait un peu grossit, je comprenais pas
j'avais rien manger en ce moment. Je m'allongea deux secondes,
et ferma les yeux. Et d'un coup, j'eus mal ! Je fus contrainte de me mettre allonger
de toute ma masse au sol. Je préfère même pas vous dire la suite, juste deux
ou trois indications: Je ne m'y attendais pas, c'est petit, c'est la preuve
de l'amour entre les deux sexes. Alors ? Ben j'ai mis bas !
Oui, d'une pouliche, Azur Fantaisy. Je me leva d'un coup, laissant le sang et
la poche au sol, pour lécher la pouliche qui essayait de se lever.

J'étais très agressif, en ce moment. De plus en plus. Encore plus depuis qu'elle était partie. Je devenais irrascible, irritable, nerveux, instable.

Je galopai, les crins dans le vent, le coeur libre mais froid. La glace qui m'étreignait devenait de plus en plus profonde, dure, incassable. Mon corps musclé était trempé, je respirai difficilement, mais j'avais besoin de me dépenser, pour ne pas tuer sans compter pour elle. Son odeur emplit l'air. Mon coeur manqua un battement, à cause de l'odeur de sang. PLus vif qu'un guépard, plus invisaible que l'air, je me faufilai jusqu'à elle. Elle se tenait debout, avec un poulain. Je sortis comme un diable, déchirant l'air de mon hennissement.

Je m'occupais de la petite, jusqu'à l'entendre, rapidement je le vis,
les oreilles en arrières je protéger ma fille sous mes antérieurs, elle tremblait
et se leva directement téter, très bon moment xD
Je dit:

- Va y, plus fort encore, fait lui peur ! >.<

-Tu vas me faire le coup combien de fois, Cendrillon? Combien de fois? Te l'ai-je seulement fait une fois?

J'étais hors de moi, tout ce qu'elle disait, je m'en fichais. Le corps trempé, les flancs soulevés à un rythme effreiné j'étais en train de gratter le sol d'un antérieur.

- De quoi ?

Sur le coup je ne comprenais pas du tout. La pouliche arrêta de téter,
elle regarda Danger, avec des petits yeux comme ceci: — Naissance clandestine 8) 857768

-De quoi? Tu ne trouves rien de mieux à me dire, que de quoi? C'est le deuxième, Cendrillon. Le deuxième!

Je fixai la jument, avant de regarder la pouliche, qui me fixai avec des petits yeux apeurés. Je souffla des naseaux avec violence avant de me cabrer, battant l'air de mes antérieurs.

- C'est le tiens Danger. C'est le tiens.

Je baissa la tête, comment osé t-il croire que j'étais une catin, comment ?
La pouliche fronça des sourcils et vint contre moi, se réchauffer.

-What? Tu veux me faire croire ça? Et ton étalon, ne me dis pas qu'elle est pas de lui, Cendrillon. Me prend pas pour un âne non plus!

Je secoua la tête, encore plus énervé qu'elle ose me mentir. Comment avait-elle pu le faire, pour me mentir ensuite? Si au moins elle était honnête avec moi...

- Tu veux peux être verrifié mon cxl pour voir ? >.< Je te dit qu'il est
de toi ! A part toi ( et summer... ) Personne ne m'as monter en période
de chaleur !

Dit je très clairement.

Et là, je fus sur le postérieurs, littéralement. Je dus secouer la tête, tout chose. Je ne comprenais rien sur ce coup-là. Ma colère, ma rage aussi, se dissipèrent mais pas ma froideur et ma distance.

- Hé ben, pas trop tôt.

Pas trop tôt qui se la fermait hein xD Je posa mon nez sur le toupet de la
pouliche sous mes antérieurs, dans mon poitrail.

-C'est ça, fais la maline cocotte. Tu commences à me faire suer, sérieux.

Mon ton froid était de retour. J'étais condescendant, agressif dans mes paroles. Vive le papa idéal, n'est-ce pas?

Je le regarda d'un air qui veux dire " Hiiin ? Tu sais que tu me fais ch*er ? "
Je soupirais par la suite et dit:

- Si c'est pour s'engueuler devant la pouliche, je préfère partir u.u

Je me retournais, la pouliche elle me suivait difficilement sur ses grandes
échasses.

-J'vais pas te laisser me faire le coup à chaque fois, Cendrillon. Je te préviens, si tu pars, ne crois plus que je t'attendrai. Je referrai ma vie, vu que la tienne est déjà refaite.

D'un air menaçant, je fixa la jument. J'étais vraiment prêt à faire ce que je venais de dire.

Je m'arrêta et dit doucement, vraiment pas sincère:

- Et ben... Re-fait ta vie, nous n'avons je crois plus d'histoire à finir,
ni a continuer. Danger et Cendrillon c'est du passé, c'est fini, cassé, brisé.
Tu as changer, et j'ai choisis ma nouvelle vie.

Ma nouvelle vie devrais être avec lui, dans un clan, mais bon...

Un hennissement agressif s'échappa de ma gorge. Je répondis méchemment, pour lui faire mal, au moins autant qu'elle me faisait mal, et avec dégout aussi, car cette jument-là me rendait malade, parce qu'elle m'avait oublié, rayé...

-Alors vas-t'-en. Et, un conseil: ne mets jamais les pieds par chez moi. Je ne veux plus jamais te voir. Si je te vois, je te tue.

Je pris le galop, sans lui laisser le temps de répondre, car je ne voulais plus jamais la voir.

Hé bien, pas de soucis. Tue-moi, mais j'irais où je veux.

( Clos )