♪ L'assassymphonie ♪

Seul, couché. Le sol est jonché de mes empreintes. D'un peu de sang, aussi.

___---***Flashback***---___

Après un long moment de galop, j'arrivai dans les bois, nerveux et stressé. J'étais poursuivi par un puma depuis mes terres. Je voulais l'éloigner, mais j'allai droit à l'épuisement comme ça. Le puma regagnait du terrain, toujours plus de terrain. Je fus d'ailleurs obligé de faire volte-face et de me battre...

___---***Fin du Flashback***---___

J'étais couché sur le sol, la tête posée sur un fin tapi de mousse. Je soufflai fort, mes flancs étaient secoués par saccades violentes. Les yeux clos, je tentai de me calmer, pour me relever. J'avais mis le puma en déroute, mais il pourrait revenir.

L'étalon à la magnifique robe galopait trenquilement, la queue haute en panache, prete à draguer n'importe qu'elle jument. Malheureusement, il n'eut pas la chance de tomber sur un demoiselle en déteresse. A quelques foulées rapide se trouvait un étalon pie, couché au sol ou l'on appercevait des goutes de sang, sûrement. Il s'approcha de l'équidé.

A première vue, il semblait que cet inconnu c'étais battu. Au sol, de nombreuse empreintes de sabots ainsi que celle d'un félin d'une bonne taille. Difficilement, l'animal couché respirait, les yeux clos.

<< Bonjour. Cela va-t'il ? M'entendez-vous ? Que c'est-il passé ici ? >> dit-il en se baissant légerement.

[Danger est pie overo palomino xD]

Un bruit de pas me parvint, ainsi qu'une voix. Tendant mes muscles, je me redressais. Les naseaux contre le sol, me mettant sur mes membres. Au bout de quelques secondes, j'ouvris mes yeux noisettes. Pour relever la tête vers le bai clair. Je ne semblais pas si faiblard que cela, juste fatigué. Je me relevai, me secouai avant de darder un regard froid sur l'autre.

-Suis-je censé te remercier, ou te demander de dégager. J'ai l'air d'aller mal? Et tu ne vois pas les traces? J'ai fait ce que chaque étalon dominant doit faire: éloigner un puma de mes terres. J'ai eu la gentillesse de ne pas l'emmener sur d'autres terres. Dis ça à ton dominant, gamin.

Je regardai le mâle avec un air de supériorité.

A la plus grande suprise de Maestro, l'étalon se leva dans facilité assez remarquable puis ouvrit ses yeux noisettes qui fixèrent le dominant de Die Einsamen. Encore à la plus grande surprise du mâle à la robe clair, l'intru lui répondit sèchement et méchament.

<< Tu es censé répondre à mes questions, si tu étais un étalon qui se respect. Bien, quelle gentilesse. Cela ne mérite aucun remerciment, chaque dominant l'aurait fait ainsi. Je ne pourrais pas le dire à mon dominant, je le suis. >> retroqua-t'il doucement.

Son air de me regarder, suprérieur m'agacait.

Un rire glacé m'échappa. Je secouai la tête avec amusement.

-Oh, bien, bien...! Fais moi le plaisir de ne pas me sortir cette ânerie de respect entre dominants et compagnie. Je fais ce que je veux, tu fais ce que tu veux, on en reste là.

Ma voix était amusée, mais pourtant glacée. Assez spécial, d'ailleurs. Regardant autour de moi, je vérifiai que j'étais bien en compagnie d'un étalon, pas de plus, et qu'il n'y avait plus ce puma.

<< Tu es sur tes terres donc c'est vraie, tu fais se que tu veux. Et, ce n'est gère une anerie mais bon... >> répondit-il à l'étalon pie.

Ca facon de regarder, de surveiller, les alentours montrait qu'il vérifiait à Maestro qu'il vérifiait le nombre d'étalon qui était avec lui. Aucun, c'était vraie.

[ J'arrive pas à dévellopper... :S ]

-Chez moi? Mon pauvre, tu ne sais pas? Nous sommes en terres libres. Non, mes Terres sont bien plus belles. Je suis Danger, dominant des Terres de Die Tagessonne. Je viens des Terres Du Sud.

Un rire cristallin m'échappa. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri ainsi! Mais voilà, c'était une pure moquerie gratuite.

Vrai, l'étalon était seul. J'huma donc l'air bruyemment, cherchant à détecter l'odeur du fauve. Si je le croisai, je le tuais!

L'étalon se sentit légerement humilié, il n'avait pas remarqué qu'il était en terre libre, sur les terres des solitaires. Depuis qu'il avait rencontré la magnifique Mc.Queen [ ♪ L'assassymphonie ♪ 308916

], le grand bai avait changé. Il voyait tout plus joliment, ne fesait plus attention à tout et surtout, était heureux.

<< Oh... Je n'avais pas remarqué. Moi, Maestro du Désert, dominant du troupeau Die Einsamen, les terres de l'Ouest. >> répondit-il à son interlocuteur.

L'autre étalon me répondit. Maestro? Un nom d'humain, c'était flagrant.

-Maestro... Un nom que donnent les bipèdes, n'est-ce-pas?

J'émis un rire glacial avant de secouer la tête avec ardeur.

-Tout comme Danger, me diras-tu.

Je fis demi-tour avant de galoper et d'effectuer un sleeding stop. Cette figure consistait à marquer un arrêt, du galop, en laissant la plus longue trace de freinage. Un fois arrêté, complétement sur les jarrets, j'effectuai une pirouette très classique, mais très chic, pour me retrouver de nouveau face à Mae'. Je renaclai avec puissance, comme si je sentais encore la contrainte du mors.

L'étalon bai clair aquissa d'un petit hénissement ainsi qu'un légé coup de tête à la question de l'autre étalon. Tout deux avaient un nom provenant de ses cruels humains mais n'avait surement pas recu le même dressage. Celon la prestation qu'éffectua l'équidé pie devant lui, Maestro pensa à un entrainement western. Lui, les bipèdes lui avaient enseigné plutôt le dressage d'académie.

<< Jolie ! >> lanca-t'il lorsque Danger eu terminé. << A mon tour maintenant. >> ajouta-t'il.

Maestro arqua son encolure, leva sa queue et commenca par une pirouette classique réussite puis un légé décallement des hanches dans un lent galop pour continué par du pas éspagnol élégant et fluide. Malgré le temps qu'il n'avait pas effectué ses figures, le mâle se débrouillait bien. Pour terminé, il se cabra bien droit puis donna un coup de cul au même moment. Cette figure hipique, il l'aimait mais lorsqu'un cavalier lui demandait, auparavant, c'était à l'aide d'un coup de cravache. Là, l'étalon bai l'avait très bien effectuée et librement : un vrai bonheur.

<< C'est quand même mieux sans cavalier >> dit-il en se rapprochant de Danger au petit trot aérien.

-Oui, bien mieux. Dommage qu'il n'y ait pas d'arbre couché par ici, je t'aurai fait une démonstration de Hunter. J'étais cheval d'école avant, j'ai fait de tout. Comme Cendrillon...

Ma voix se tinta de regret, de tristesse mais aussi, surprenant que celui puisse être, de haine et de méchanceté. Mon regard se figea, mes veines saillirent un instant, avant que je fouaille de la queue pour chasser cette désagréable pensée comme on chasse un insecte énervant et dérangeant.

-D'où viens tu?

mon ton restait froid, mais sans méchanceté profonde.

<< Je n'ai fais que deux concours de saut, moi. Apparament, j'étais plus doué en dressage... Ainsi que pour saillir des juments...>> répondit l'étalon.

Lorsque l'étalon pie demanda le lieu d'ou était Maestro, il fut aissaillis de nombreux souvenir. En mémoire lui revint ses ancien amis, qu'ils avaient laissé derrière lui ainsi que le confort de son box immense tout comme la nourriture facile qui lui était offert.

<< Je viens d'un ranch dans le Kansas, me semble-t'il. Un ranch nommé " Heartland ". >> dit-il.

L'étalon me dit venir du Kansas. Je secoua la tête.

-Je suis du Colorado, du ranch "rainbow color". Tout à brûlé, et j'ai attéri à Etretat, en France, à Horse Beautiful. Ils m'ont relâché il y a... Presque deux ans, je crois.

Ma voix était plus posée, j'étais plus calme.

Le compagnon de l'étalon bai, son comportement et son agressivitée, avaient disparu. Plus tranquil, il parlait calmement, comme Maestro parle habituellement. Deux ans que l'étalon était ici, un peu moins de temps que l'autre équidé.

<< Trois ans que je suis sûr ses terres, moi. J'ai traversé clandestinement les eaux entre le Kansas et ici, la France. >> répondit-il.

Les souvenirs du cauchemard qu'avait vécu l'étalon pendant cette traversés lui revinrent en tête. Ses peurs de tomber sur une île déserte, sans équidés. Les nombreux jours sans nourritures et eaux ainsi que les douleurs mentales, à cause du mal de mer, qu'il avait resentit. Mais, ce voyage lui avait permit d'attérir sur ses terres magnifiques.

J'acquiesçai doucement. Le cheval avait une histoire assez atypique, comme la mienne. J'arquai l'encolure avant de prendre le trot en cercle, baissant la croupe. Une fois la croupe bien basse, les naseaux au niveau du sol, je me laissai tomber pour me rouler avec force, grattant mon dos contre le sol avec beaucoup de plaisir.

Danger se fit un plaisir devant les yeux et le petit sourire de l'autre étalon, en se roulant avec force sur le sol de la forêt. Maestro se cratta violament le chanfrein contre son antèrieur de droite, une censation désagréable réniant dessus.

<< Raaaa ! Ca me gratte ! >> lanca-'il.

Une légère douleure commencait à apparaître au dessus de ses naseaux, sur le bas don son chanfrein. Violament, il donna un coup de sabots sur la terre, énnervé et agacé de cette démangaison.

L'autre se gratta sauvagement. Je me relevai vite, avant de partir en sauts de mouton. Au bout de quelques secondes, je m'arrêtai pour m'ébrouer, alors que le bai continuait de se gratter.

-Un coup de "main"?

<< J'apprécierai. >> répondit-il.

L'étalon ne savait pas comment l'autre mâle allait l'aider mais, il en avait déja marre de cette démangaison. Mestro avait envie de galoper sauvagement, de hénnir bruillament, énnervé et vraiment agacer.

-Bouge pas, j'vais pas te tuer ^^

J'allai vers l'étalon pour lui gratter le haut des naseaux, le chanfrein quoi, à coups de dents. J'y allai pas de main morte, mais c'était pas méchant.

L'étalon gratta le chanfrein de Maestro et fit disparaître la démangeaison. Il était content mais avait encore besoin de se défouler, toujours légerement énnervé.

<< Merci beaucoup, Danger. >>

Après ces paroles, le mâle baie partit comme un fou au galop, lancant ses postérieurs vers le haut régulièrement tout en batant sa tête violament. Il continua ses actions jusqu'à revenir, après un demi-tour en pirouette, vers son ami. Devant lui, il se stoppa et se cabra gentiment, esperant être suivit par son compagnon.

Mae' me remercia. Je faillis lui rétorquer que le merci était pour les faibles, mais je retins ma langue après un effort. Il partit en vrille ensuite, je le regardai. Il voulait que je le suive? Pas envie. Je restai à ma place, broutant l'herbe avec une totale antipathie.

L'étalon se mit à brouter lui aussi, visiblement dégouté. Je ronflai des naseaux en secouant la tête en pensant en moi même:

*Trop jeune, trop fou, comme moi il y a encore peu de temps...

Peter

Je marchais tranquille, en habille de civile, quand tout d'un coup, je vis une scène
que je n'avais jamais vus à Paris sur les champs de courses. Deux chevaux
sauvages. Un seul des deux m'intéressai c'était le cheval sauvage pie,
une belle bête bien musclé, pas trop petit ni trop grand. Je pris mon fusil
et mis la piqure soporifique.
Je mis le point de croix sur la cuisse de l'étalon et tira.

Je sentis une odeur, dans le vent. Un humain. Mes muscles se tendirent lorsque, dans un hennissement puissat, je dis en ces termes:

-Détales, Maestro. Il y a des Hommes, par ici! Si tu ne pars pas...

Trop tard. Une fléchette s'était fichée dans ma cuisse. D'abord, un cri de douleur m'échappa, puis la fatigue me prit. Sans que je comprenne, chacun de mes membres plia, le produit avait fait son effet.