Liberté volée, malmenée, que ferais-je pour te retrouver?

Cette clôture... Cette maudite clôture... Trop dure; trop haute... On ne pouvait pas la sauter... Je ne pouvais pas retrouver ma liberté... Et, quand bien même, ce licol était trop gênant, je ne pourrais guère l'enlever seul... J'étais prisonner des Hommes, comme de par le passé... Quel malheur! Pourquoi m'avait-il privé de liberté, dès ma naissance, pour me l'offrir deux ans plus tôt, et me la reprendre de nouveau? Les Humains étaient des monstres, j'en étais désormais sûr.

J'arquai l'encolure en partant en sauts de mouton, le long de la barrière, passablement énervé. J'hennis avec agressivité, contre les chevaux de course, contre le monde en général... Personne ne passait jamais par ici, équin comme humain, sauf pour me rattraper, à la tombée de la nuit. Bien du courage, messieurs-dames. Les chevaux sauvages évitaient tant ses endroits, pour ne pas être capturés...! Mais je les comprenais, au fond. Je ne leur souhaitai pas ma vie de bagnard, sous le joux cruel de l'Humanité.

Je vais pourrir se beau paragraphe par ma minuscule vie de jument, qui veux
qu'une chose: Te mettre à terre Liberté volée, malmenée, que ferais-je pour te retrouver? 96741

Liberté volée, malmenée, que ferais-je pour te retrouver? 96741

. Mon cavalier avait une grande confiance en
moi qu'il me laissais trainer dans le club qui était ouvert à la nature,
en liberté, juste avec un licol en biothane blanc. Je marchais doucement, et au
qui je vois ? Danger, que faire, l'énerver avec ma liberté méritée ? Ouais =)

- Et alors, on peux pas sortir mon vieux ?

Vieux, oui je faisais allusion à se qu'il n'essaye même pas de sauter la barrière.

L'odeur de Cendrillon vint titiller mes naseaux, ce qui ne fit qu'accentuer ma mauvaise humeur. Je commençais par regarder du côté de l'entrée, mais il n'y avait personne. La voix moqueuse de la grise me parvint. de l'autre côté de moi. Ainsi, elle était libre... Je secouai la tête, sans la regarder, sans prêter attention à sa moquerie. Pourquoi, hein? Pour lui faire croire que je m'intéressai encore à elle? Jamais. Je dis juste, avec une froideur étonnante:

-Tu profites de leur gentillesse, avec tes ronds de jambe à répétition mais moi, je suis moi, je ne fais pas le beau devant eux. Je préfère être un captif qui garde sa sauvagerie qu'un sauvage trop docile...

L'étalon faisait son grand et son beau, cela faisait quelque chose, mais bon dans sa voix, sa montrer juste que la morte de notre amour était de plus en plus véritable, et que je devrais accepter ça de suite. Je sourie et dit doucement, pas comme cette sale brute:

« Tu n'as jamais était sauvage Danger, toujours trop chouchouter. Je te laisse t'énerver sur toi même, tu commence sérieusement à devenir désagréable. »

Mais un jour où l'autre, tu payera se que tu m'aura fait c'est bien se que je pensais, mais je préférais m'éloigner un peu et brouter tranquillement, avec les quelques chevaux de courses qui eux aussi avait la confiance pour leur cavalier, dont Admire et un autre étalon dont je n'avait jamais vus, qui commencer à s'avancer vers Danger, serait-se réellement un " Danger " pour le pauvre étalon de course ? O.O

-Trop chouchouté, moi? Tu t'es vu, Princesse? Et puis, désagréable ou pas, je m'en fous, j'en ai plus rien à foutre, de tout ça. J'ai pas besoin de toi, pour vivre ~~c'est une question d'équilibre ♪~~. Tu m'as entendu, Cendrillon? J'en ai plus rien à foutre, Cendrillon. Continues pas à venir me chercher, OK?

Un étalon, dans la pâture, arrivait. D'un type très léger et musclé, il me déplaisait foncièrement. Un de ces mâles de course aux allures d'anges... J'arquai l'encolure, les dents découvertes, faisant onduler l'encolure de gauche à droite avec violence.

Je soupirais et dit joyeusement

« La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. »

L'étalon de course voulait se battre, mais celui-ci se rendit lui aussi bien compte que Danger ne valait rien, c'était un étalon sans valeur, qui se croyait fort.

-Parles, Princesse, parles! J'sais aussi bien que toi que, dès que je serai loin, t'en auras gros sur la patate. Mais, tu sais ce qui me blesse le plus, dans tout ça? Tu peux repartir, mais tu restes, comme un mouton, et t'en as rien à foutre, d'Orléan, de Silberfeder... Tu sais ce que tu es, Cendrillon? Une nenette trop bien dorlotée, qui a peur.

Je parlais avec hargne et méchanceté. Oui, j'avais changé, c'était la vie, après tout. Et puis, l'autre étalon ne voulait pas de combat, alors j'allai pas me faire suer pour lui. Sans pour autant être sage comme une image, je m'écartai. Mes oreilles plaquées prouvaient bien que je ne battai pas en retraite.

Dès qu'il dit ça, je n'avais qu'une envie, l'assasiné. Mais je préfèrais dire simplement, comme toujours:

« Mes poulains je les aimes. Se n'est pas parce-que l'amour est mort, que je eux je ne les aimes plus tel une mère. »

Je lever les yeux au ciel et gentillement partis, me pavanant tranquillement, suivant un papillon, je savais rester zen qu'en il le fallait.

» ♔ Elle aimait la vie, il aimait la mort. Elle est morte pour lui, il a survécu pour elle. ( Libre )
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» ♣ Pour une dernière fois.. ( Danger )