♣ Pour une dernière fois.. ( Danger )

Cendrillon.

Ce matin, un palefrenier était venu me chercher, il m'avait bien préparer, mais bizarrement je sentais mal ce jour. Il m'emmena devant un marcheur, mais il était pas comme d'habitude... Le propriétaire parlait avec le palefrenier, et j'entendis " Oui, dernier jour pour elle. ", je soupirais et entrais dans le marcheur, mais quand je vis un grand bassin, je me sentis mal. Ils m'accrochèrent à une barre lever en haut du bassin, et me demandèrent d'entrer, ce que je fis. L'eau était froide, je tremblais un peu... Je tombais d'un coup dedans, les barrières se fermèrent, et je commencer à nager, doucement pour l'instant.

Le chiffney faisait un effet boeuf. Je ne pouvais plus me débattre comme il m'était arrivé pour échapper aux hommes. Oh, bien sûr, j'avais encore mon mot à dire, là-dessus, j'avais encore de la force par rapport à eux, mais c'était peine perdu... C'est pour cela que ce matin, je marchai dans l'eau froide, la tête attachée haute. Je poussai sur chacun de mes membres avec une force prodigieuse pour presque bondir hors de l'eau à chaque pas. Lorsque j'entendis un plouf derrière moi, je sortis les épaules de l'eau par une levade avant d'hennir. L'eau cachait trop les odeurs. Qui était là, mystère, l'animal était dans mon dos et je ne pouvais pas le voir.

Voyons voir, qu'est ce qui est le pire ? Que je sois dans l'eau depuis cinq petites minutes alors que je suis là pour minimum vingt minutes, ou que Danger était devant ? Je sais vraiment pas, mais je crois bien que c'est Danger si vous voyez se que je veux dire. Les oreilles légèrement penchés en arrière, je battais des membres, d'un coup l'homme dit:

- Oh ! Bouge toi Cendrillon.

Je secouai la tête. Oh non, pas elle! J'agitai avec violence les membres, heurtant la barre avec les naseaux, pour tout pousser, tout exploser, me libérer.

-Tu vas me gâcher la vie jusqu'au bout? C'est ton nouveau jeu, princesse?

Mon ton était plus sec, plus froid, plus méchant que jamais. Je devenai vicieux, lorsque je lui parlai.

Bon, alors là c'était même plus être désagréable, c'était être con là ! Je soupirais et mis mon nez dans l'eau est en pris bien sûr. Je lui en lança dessus en mode: Dauphin, et je dit:

- Je ne répondrais pas. Je n'entrerais pas dans ton jeu.

-Trop tard, Cendrillon. T'es entrée dans ma vie, t'as tout chamboulé. T'es déjà dans le jeu, tu peux en dire ce que tu veux.

D'un air méprisant, je la foudroyai du regard, me faisant les trois quarts d'un torticolis. Puis The Fairy passa et me regarda. Je lui hennis comme avant j'avais henni à Cendrillon, à cette période où je l'avais tant aimé. Cette jument là, elle avait de quoi me faire l'aimer!

Qu'il fasse, qu'il fasse, bientôt notre vie sera séparé à tout jamais, j'en suis sûr et certaine. Je lui dit:

- C'est cela. Bientôt je pars, parfait non. Bon, maintenant: Travail et lâche moi.

-Parfait, oui. J'pourrais enfin revivre. Et non, j'te lâcherai pas, plutôt crever que d'arrêter!

J'hennis plus fort, avec un peu de sensualité dans la voix et la jolie PSAn me répondit avec mélodie. Les palefreniers qui l'entouraient riaient et ils l'emmenèrent par la suite plus loin.

Le palefrenier vint me chercher dans l'eau pour me mettre sur le tapis pas loin du rond marcheur aquatique je dit toujours d'une voix douce et complétement indifférente:

- Contente pour toi mon cher.

La jument ressortit, moi je marchai. Tout haut, j'hennis avec mépris.

-Bon débarras!

Je secouai la tête avec dignité. Oui, j'étais bien seul, surtout sans Cendrillon, qui me pourrissait la vie depuis longtemps!

Le tapis aquatique, une merveille de la technologie, je marchais sans vraiment m'essouffler, voyant un peu l'étalon complétement ignorant. Cela faisait minimum 30 minutes que nous étions ici, l'homme dit a son patron:

- On fera quoi de l'étalon ? Et de la jument ?
- La jument en nature, l'étalon... Il reste ici.

Je finis par oublier Cendrillon et marcher presque dans le calme, regardant autour de moi, hennissant aux juments, qui me répondaient. Je n'entendais pas trop ce que ce disaient les hommes, sauf une phrase du palefrenier.

-Tu veux en faire quoi? Il a un bon feeling avec les juments, surtout The Fairy, il galope très bien, de la reproduction? Ce pourrait être interressant non?

Qui allait reproduire avec The Fairy? Non, on n'y touchais pas, à celle-là!

L'étalon en n'avait rien à faire de tout cela, et bien c'est parfait.
Le palefrenier mit la jument à ma place et me fis sortir de l'endroit.
Dehors il faisait drôlement froid, il me fit bouger au trot regroupé, tête
encapuchonner, en cercle. Dernier entrainement, dernière fois,
dernière vie.

The Fairy fut mise à la place de Cendrillon, qui partit. Je ne savais pas pourquoi, je sentai que j'aurai dû être autrement avec elle... Mais bon, j'avais une compensation de taille. The Fairy Stakes. Elle avait de quoi faire gluer tous les étalons!

J'entendis quelques paroles du patron qui dit à l'homme:
- Vus son état, ne devrait ton pas.. L'euthanasier ?
- Je pense...
C'est alors qu'il partit le téléphone à l'oreille, oui j'avais eu un craquement
de tendons, se qui fait que ma vie était foutu, sauf opération, mais bien sûr
d'abord l'argent après les sentiments >.<
Tous des facks ! DES FAUX-CULS ! Ils t'entrainent mais après.

Je continuai de marcher, sans m'imaginer se qui se passait dehors. Si j'avais su... Pourtant, je ne savais pas, et je faisait le malin pur une autre, alors qu'une vie s'achevait, sans que, pour autant, je le sache, sans un au revoir. Les derniers mots que je lui aurait dit? Je me rendai compte que cette phrase n'aurait pas dûe être prononcée aujourd'hui. "Bon débarras"...

L'homme attendait voir, quand il revient, j'entendis:
- Il à trop de rendez-vous aujourd'hui, se sera pour demain.
C'est alors que l'homme me conduisit dans le boxe, pour une dernière soirée,
une dernière journée, un dernier amour, et une dernière phrase.. J'aurais
tant aimée que se sois autre chose, et ben non, sa montre l'idiotie des étalons,
et la douceur des juments qui ne disent rien, pour faire plaisir à ses messieurs.

Clos?

Ben ouais, ta l'air de t'en foutre. u.u

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