C'était ici... [Pv Cendrillon]

Une nuit c'était écoulée depuis le combat. Juste une nuit. Je m'étais trainé jusqu'au champ de pissenlit, le lieu de notre première rencontre. L'état lamentable dans lequel je me trouvai la veille n'était pas de grand chose meilleur. Le sang avait cessé de couler, mes plaies avait cessé de me brûler. Sauf une, sur la croupe. Une large parcelle de peau manquait. Bon quand je dis large, c'est pas non plus énorme. Disons comme la main d'un homme adulte environ. Et sauf une à la gorge, d'où suintait un liquide jaunatre. Sauf ça, de la fatigue et des courbatures atroces, je me portais comme un charme. J'avais certes le moral pas mal miné, mais cela s'arrangerait facilement.

J'étais couché au centre de la plaine, pratiquement invisible au milieu des flerus jaunes. Je dormais encore d'un lourd sommeil. Un sommeil d'autant plus lourd que j'avais peu dormi depuis déjà deux jours auparavant.

Je trottinais, un trot aérien, j'étais heureuse. Bon a part que
je ne savais pas où était Danger, tout aller bien ! Non ?
Je trottait donc, l'encolure arquée et la queue en panache, une fière allure,
la queue quand à elle tournait dans tous les sens.

Je faisais de long pas, a la recherche de l'étalon.
M'ébrouant en continuant la marche, je donner à l'occasion
des petits coups de culs.

Un bruit léger et une odeur tout aussi légère me parvinrent, ce qui me réveilla. Je resta couché, confiant. Ce n'était que Cendrillon. Quand je dis "que", c'est pas méchant. C'est juste que je peux lui faire confiance. Je releva juste la tête pour être visible et j'hennis, un hennissement heureux et en forme, bien que je sois un peu fatigué!

J'entendis un petit hennissement, je continuais et
arriver devant l'étalon au sol je dit voyant ses blessures:

- Excuse-moi de te mettre dans des situations comme celle-ci..

Je me redressa en voyant Cendrillon, les yeux pétillants. Je la salua d'un hochement de tête joyeux.

-J'ai fait un choix, hier. Même si tu me l'avais interdit, je l'aurai fait. Donc ce n'est nullement ta faute ma belle.

En disant cela, je me redressai. C'était un premier pas avant de me lever, ce qui ne tarderai pas trop. J'étais heureux de voir Cendrillon en forme.

-Je suis heureux que tu n'es rien. Si j'avais pu, je t'aurai vengé mais à trois contre moi seul j'ai eu du mal à les faire déguerpir. Car, contrairement à la logique, ce n'est pas moi qui suis parti la queue entre les pattes hier. Tu aurais dû les voir: Pitoyables!

C'était ma façon de rassurer la jument.

Je ne savais pas trop quoi dire, je préférais souffler doucement:

- J'imagine..

Et rester à ma place pour ne pas lui faire mal.

En soufflant un peu, je me leva avant de me secouer du bout des naseaux à la pointe de la queue. Une fois débarassé des petites fleurs jaunes, j'alla contre Cendrillon respirer son odeur.

Je m'étais mes oreilles un peu en arrière, toujours de peur
de lui faire mal. Je dit doucement:

- Orléan a grandit... Faudrait que tu le vois, il est beau comme un dieu.

Sa ne lui plairait pas mais bon xD

-Tu as raison, j'ai fuis ma famille trop longtemps. Je n'ai même encore jamais parlé à ma famille. J'ai fuis mes responsabilités, comme un lâche, mais je suis déormais plus que prêt à les assumer.

Je parlais avec calme. Je cacha mes sentiments derrière un air de sagesse et de détermination et un masque de fierté, mais j'étais... Ennuyé? Blessé? Gêné? Je ne saurais guère le dire mais cela concernait Orléan.

Dès que je dit quelque chose, il parle de suite de ses problèmes..
Je souffla doucement:

- Mais non. T'inquiète pas, ils sont juste avec moi, tu dois bien t'occuper
de toi, enfin de tes responsabilités.

Je lui fis un bisous et m'ébroua comme ça.

-Non, toi tu es plus importante que moi, tout comme mes petits! Plus jamais je ne te laisserai!

Je lui rendis son bisou avec douceur, le chargeant de tout l'amour du monde. Je lui devais bien ça, à Cendrillon! Quoi qu'il se soit passé, j'avais toujours pu compter sur elle, à moins que ce ne soit moi qui la rejeta, ce qui arriva souvent auparavant!

Je fis un petit sourire et me mis à brouter tranquillement.
Un petit air passa sur le long de ma fine colonne vertébrale,
depuis que mes deux petits étaient nés, ben j'étais devenus bien maigre
on en voyait mes os même.. Mais bon, sa m'aller bien mieux que ce gros ballon.

Cendrillon se mit tranquillement à brouter. Je la regarda un instant avant de brouter un peu plus loin, agitant doucement la queue car de petites bestioles se posaient sur ma croupe, et que je n'aimais pas ça!

( Bon... Notre fille vient 8D )

Je brouter donc doucement, et entendis un petit bruit de fond.
Je levais la tête et vis une silhouette blanche.

___________________

( Silberfeder )

Je marchais doucement, mes yeux bleues ressortaient
bien mieux maintenant. Je vis mes parents au loin.
Je me mis dans un petit trot allongé, avec une fière allure.

Un bruissement me fit dresser la tête. En vrai étalon, je courba l'encolure avec grâce avant de gratter le sol d'un antérieur. Silberfeder arrivait au trot, très belle, comme sa mère!

( S )

J'arrivais auprès de ma mère et lui dit doucement:

- Héé coucou 8D

( C )

La pouliche vint vers moi de suite, je lui répondis.

- Coucou ma petite.

Je me retournais vers Danger et me mis à marcher vers lui.

-Salut!

Dis-je d'un ton plus que joyeux. Je secoua la tête en signe de bienvenue en détendant chacun de mes muscles. Un combat laisse des sequelles. Plus morales qu'autre chose mais bon.

*Tout va bien Danger, calme!*

Voilà ce que je pensais. Et aussi que la pouliche était magnifique!

( S )

Je ne connaisais pas très bien mon père, normal lâche comme il était
il ne s'occupait pas de ses deux gosses. Je dit d'un ton moins joyeux.

- Bonjour.

J'étais sec avec mon père, ma jeunesse je l'avais passé avec mon frère, et ma
mère ! Je dit à ma mère:

- J'ai vus Orléan aujourd'hui, il s'est encore battu..

( C )

- Ton frère n'arrêtera jamais ça, il est bête comme ses sabots What a Face

Je ris doucement et dit en suite:

- On bouge un peu ? (:

Le ton de Silberfeder me refroidit quelques peu. Elle parla ensuite d'Orléan, qui se battait. Cendrillon sembla plutôt en rire, moi je n'en dis rien. J'allai pas leur faire la morale alors que je m'étais barré comme un couard plutôt que d'élever ma progéniture.

Cendri' proposa de marcher.

-Pour ma part, ce serait avec plaisir.

( S )

- D'accord.

Je me mis dans un petit trot, ne faisant en aucun cas attention à mon père
j'étais devenus une belle rebelle depuis le temps qu'il ne m'avait pas vus.

Silber semblait prendre plaisir à se rebeller. Je voulais savoir ce que sa mère pensait de son caractère avant de lui faire une quelconque morale, parce que moi, dans cette histoire, je suis pâs un modèle :/ Je pris un pas modéré derrière la pouliche.

( C )

Je me mis au trot, passant à côté de l'étalon et lui dit doucement:

- C'est toi le mâle dominant, tu devrais passer devant..

Je disais ça pour qu'il fasse un peu plus.. Père dominateur, vus que Silberfeder
n'appretait aucune attention à son père biologique.

J'hocha la tête avant de galoper pour dépasser la pouliche. Une fois devant, je repassa au trot, l'encolure arquée. Mes sabots ne faisaient qu'un bruit feutré sur le sol. J'hennis en faisant un petit saut de mouton, toutes douleurs et toutes fatigues oubliées.

( S )

Mon père passa devant, j'accepter sans rochigner.
Malgré qu'il nous commander après avoir fait du mal à ma mère.

Il semblait que Silber acceptât bien que je passe devant. J'accéléra un peu le rythme, mais pas trop non plus, fallait pas qu'on soit crevé si on avait une longue route à faire. Après tout, j'en savais rien moi ^^ J'eus une idée.

-Et si on allait chercher Orléan, pour être en famille?

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