De nouveau dépendant de ses humains... [ LIBRE ]

D E - N O U V E A U - D E P E N D A N T - D E - S E S
H U M A I N S . . .

Couché sur le coté, je me réveilla, sonné comme jamais. Je ne pouvais seulement que levé légerement ma tête du sol tiède, perturbé par se qui m'arrivai. Mes derniers souvenirs sont d'être aller à la rencontre d'un étalon et son cavalier puis, d'avoir ressenti une douleur au niveau de la hanche. Cette douleur avait totalement disparu, toutes les douleurs avaient disparu. Je ne ressentais rien.

Peu à peu, je réussi à me redresser, me couchant sur mes quatres pattes, encore incapable de tenir sur mes jambes tremblantes. J'observai le paysage qui m'entourait, composé de batiments, de clotures et d'humain, principalement. Un long soupir sortit de ma gorge, dégouté de savoir se qui m'arrivait. Ma liberté venait de m'être reprise, une nouvelle fois dépendant des bipèdes à deux jambes... Enfin, j'arriva à me lever et faire quelques pas, encore tremblant tout de même.

Autour de moi de haute barrière noir m'entouraient, même si l'espace entre ses barrières et moi était assez grand, je me sentais comme confiné. J'aurais aimé prendre mon élan et les sautés joliment mais, déja là je ne pourrai jamais vu mon état puis... Elles étaient bien trop hautes. Au loin, j'appercu un étalon à la robe sombre qui galopait sur une longue piste... Une piste de course. J'étais totalement focalisé sur ce cheval quand un bruit me surpris, me fesant reculer, placer mes oreilles contres ma nuque et montrer méchament les dents. Un réflex d'avant ma liberté qui me revenait...

Le ciel était clair. Le van était passé, je le savais, avec un cheval. Son odeur nque je n'avais pu identifier me sembler nouvelle ou presque. Un autre champion? Peut-être. Ou peut-être un pauvre animal sauvage, comme moi, qui aurait été pris dans les filets des Hommes. Tout en pensant à cela, je continuai de galoper comme un furieux, sur la piste, à la poursuite de Basileus. C'était ça, le travail. J'avais un jockey peu contraignant, il faut l'avouer. Si je galopai comme une furie dans le sens de la course, tout allait bien. Ni cravache, ni éperons. Pas non plus de talonnades ou, au contraire, de grands coups de mains dans les dents. Je reprenais gout à la course, mais juste à la course. Mes soins étaient toujours une horreur, et mes heures de liberté des calvaires our les palefreniers. Car oui, même un licol ajusté sur la tête et une longe accrochée autour de l'encolure, je restai difficile à attraer. Aussi bien niveau tempérament que niveau intelligence. Il leur fallait ruser pour m'attraper. Et je ne parle pas seulement de carottes ou de granulé, je parle aussi et surtout de placements stratégiques.

Tou en pensant, j'avais fini ma séance de travail. Ca n'allait pas, aujourd'hui, l'Homme qui me travaillait l'avait senti. Il avait lui même enlevé ma selle avant de m'avoir marché un long moment pour que je souffle. Il m'enleva mes guètres de galop et me mit mon licol d'extérieur. Tout de suite, je relevai la tête et arquai l'encolure avec orgueil. L'Humain me mena au paddock et m'y lâcha.

Suite à mes tours de piste, j'étais un peu éreinté, je dois bien vous l'accorder. Pourtant, je galopai jusqu'à un étalon qui semblait exténuer et tout chose. Son odeur était vague, il me disait quelque chose. Au moment où je me fis entendre, il plaqua les oreilles contre sa nuque et se mit en position de défense. Un sauvage. Maestro.

-Zen grand, c'est moi.

J'avais la même voix que leur de notre unique rencontre, au moment où nous avions évoqué nos souvenirs. L'encolure toujours bien arquée, j'allai vers lui pour le saluer.

-Regarde Prince D'Or! Je ne l'ai jamais vu aussi sympathique, sauf avec la grisette sauvage. Il s'entend avec le nouveau, dis-donc. Faudra le nommer, ce sauvage bai, là!

Les palefreniers, peu rassurés, étaient venus me surveiller, car mes ardeurs et ma violence étaient connus. Mais là, ils étaient scotchés.

Perdu, sur la défensive, je regarda l'inconnu que je reconnu rapidement. J'avais déja rencontré cet étalon lorsque j'étais encore libre, sur les terres libres. Tout comme moi, il avait du être capturé par ses idiots d'humains. Dès lors, mes muscles se détendirent, ne ressentant plus les effets endormis d'avant. Mes oreilles changèrent de position, se redressant et je cacha mes dents. Sa présence me fit un bien tellement fou... Je me sentais moins perdu grâce à lui.

<< Danger ! >>

J'alla à sa rencontre au trot rapide, aillant hate de me rapprocher de lui comme si il était la seul personne que je connaisais dans tout le monde... La seul personne vivante. Je lanca un petit hénissement de joie quand je fus à quelques foulées de lui.

Mae' me reconnut et vint à ma rencontre. Un rire m'échappa. Il ressemblait un peu à un poulain perdu, qui aurait pour seul repère... moi. Comme mes enfants, quelque part sauvages. Pourvu qu'ils le restent à jamais, c'était la seule chose que je leur souhaitai. Le bai hennit, à quelques foulées de moi, que je parcourus sans me faire prier, usant de chaque muscle avec un puissance exagérée.

Près de lui, je soufflai des naseaux dans les siens, salut viril mettant ainsi, tout de même, une certaine dominance. J'étais un entier, avant d'être moi. Mais voilà, c'était implice, ce n'était pas rigide, c'était calme et presque égal...

Maintenant que j'étais là sous l'emprise de ses humains, je voulais m'amuser... J'avais plus besoin de trouver ma nourriture, me protéger, être sur mes gardes, et toutes les choses qu'on doit faire lorsqu'on est libre. J'ai envie de retrouver ma liberter mais, je la retrouverai sûrement pas tout de suite.

Je balanca mon encolure quelques fois de chaque coté puis, me leva fierement, me cabrant bien droit en tenant mes antérieurs contre mon pelage baie. Dès que mes sabots retouchèrent le sol, d'un coup violent de hanche, je bondis en avant me lancant dans un galop au rythme rapide. La barrière, dur et solide, se rapprochait à une allure folle de moi. Dans quelques minutes, j'allais rentrer de dedans et sûrement me faire sacrément mal... Mais je bloqua mes jambes, glissant sur le sol terreux recouvert d'herbe verte. Je m'arrêta réelement qu'à 2 mètres à peine du métal froid. Mes sabots firent demi tours, me trouvant devant l'étendu verte.

<< J'ai vraiment cru que j'allais rentrer dedans ! >>

-Fais gaffe, t'as encore du produit dans le sang... Tu vas te manger la barrière d'ici peu de temps, tu vas rien comprendre Mae'!

Préférant le prendre à la plaisanterie, je fis quelques sauts de mouton vers lui. J'devais lui parler des effets secondaires.

-Méfie-toi, dans peu de temps tu vas être HS. C'est le contre coup du produit. J'en sais quelque chose, j'y ai eu le droit avant toi...

[Nul, excuse-moi!]

<< D'accord, j'vais me calmer alors. Ca dure lomgtemps ? Quand est-ce que je serrais maitre, totalement, de mes mouvements ? >>

La peur m'envahissait petit à petit, après les paroles de Danger. Je sentais mes membres trembler sous le poid de mon corps, comme lorsque je m'étais levé après mon trou noir. Au loin, les palfremiers nous regardaient. Je flechi mes membres, d'abord les antérieurs puis les postérieurs et tomba gentiment sur le coté.

<< Je suis fatigué... >>

Je posa ma tête sur le sol herbeux du pré, s'entend un coup de fatigue me prendre. Mes paupières devenaient loudres : Que m'arrive-t'il ? C'est quoi se produit de merde ! Je souffla des naseaux, énervé par se qui m'arrivait.

-Ca dépend de toi et de la dose. Moi ca a duré une vngtaine de petites minutes après mon réveil.

Je voyais Maestro fléchir. Normal, tout à fait normal, même! Il finit par ce coucher. J'allai me placer près de lui. Un palefrenier entra à ce moment-là dans la pâture. Non, il ne m'aurait pas!

Dans ma tête apparaissait une douleure, me plaquant au sol. J'entendis des pas d'humains de rapprocher, un palfremier sûrement. Allait-il m'enlever mon ami ? L'embarquer, le rentrer dans un de ses minuscules boxes dans lequel on s'ennuit totalement, et me laisser seul à souffrir et être perdu dans le pré ? Du coin de l'oeil, je regardai l'homme s'avancer dans notre direction.

J'aurais aimé partir, qu'il puisse pas m'approcher, affirmer ma liberté mais je ne pouvais bouger. Je tenta de me relever mais, peine perdu. Je souffla des naseaux, étant la seul chose que je pouvais faire ainsi que, de regarder la scène.

<< Reste avec moi... Ne me laisse pas. >>

-J'ai pas prévu de te laisser, Mae'. J'vais le tourner bourrique un peu, celui-là. Il me connait pas encore, c'est un p'tit nouveau...

Sur ce, je chargeai l'homme, découvrant mes dents teinte d'ivoire. Les yeux fous et les oreilles contre la nuque, j'étais vraiment impressionant. Le palefrenier fit demi-tour pour courir. Deux mauvais réflexes: me tourner le dos et courir. Accélérant l'allure jusqu'à le rattraper, je lui donnai un coup de dents dans le dos avant de le pousser d'un violent coup de poitrail, l'envoyant au sol. Je retournai au petit galop vers mon compagnon, fier de moi.

-Il ne reviendra pas de si tôt!

<< Pas plus mal !

>>

Je sentai revenir la sensation de mes pattes, réussisant à les faire légerement bouger. Petit à petit, je réussi à me relever, encore tout de même faible. Droit sur mes quatres sabots, je tremblai. Je lanca tout de même un hénissement, voulant montrer que je ne leur appartenais pas ! J'aurais aimé m'enfuir, me cabrer à leur faire peur, mais je ne pouvais pas. Les effets de se liquide se dissipaient lentement et étaient toujours dans mon sang, bien qu'il commence à disparaitre.

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