Ecrire l'histoire de Cendrillon face au Danger comme on écrit un conte de fées. Pv Cendri' et Dan'

Et je trottais. Le vent agitait ma crinière. Ma robe autrefois si brillante et soignée n'avait plus rien de sa splendeur passée. Je me négligeais complétement depuis que je ne l'avais pas revu. Je l'avais cherché si loin, si longtemps! J'avais repoussé mes limites, mon coprs et mon énergie jusque dans leurs derniers retranchements. Je n'en pouvais plus, mais jamais je n'aurais abandonné. Je pensais ne jamais la revoir. Au loin, une fine silhouette grise me tournait le dos.

Et je galopais. Droit vers la silhouette, qui ne pouvait ni me voir, ni me sentir. Je ne sentais pas encore sopn odeur, je ne pouvais pas encore la connaitre. Je ne connaissais encore personne ici... Mais tant que je n'aurais pas retrouvé ma princesse, je ne m'arrêterai pas. Soudain, une bourrasque plus forte porta à mes naseaux une odeur... Et quelle odeur! Je pensais que je ne la sentirai plus jamais et voilà qu'elle venait de nouveau emplir mes naseaux. Mon coeur battit plus fort, mon corps la réclamait déjà. J'accélerai, pour plus vite retrouver derrière elle, pour lpus vite la voir, et enfin lui dire. Oui, je ne lui avais jamais avoué, et j'avais trop tardé! J'aurai pu ne jamais lui dire. J'étais à quelques mètres d'elle. Je n'avais fait aucun bruit, elle ne s'était pas retournée.

Et je m'arrêtai. Mon coeur battait la chamade. Un hennissement resta coincé dans ma gorge. Quelques mots sortirent, mais ils étaient si peu de ce que j'aurai voulu lui dire!

-Je t'ai cherché si loin, si longtemps... J'aurais voulu les empêcher de nous séparer, mais comme la première fois, au manège, je n'ai rien pu faire. Pardonne-moi...

Un aveu. Un aveu secret. J'étais faible, elle devait le savoir. Quelle jument, aussi belle et aussi fière qu'elle pourrait vouloir d'un mâle aussi faible?? Des larmes brillaient dans mes yeux. J'étais si heureux de la revoir!

Je marchais, doucement, pour faire attention au jolies petites fleurs jaunes. Je pensais, encore et toujours, à Danger. Pourquoi nous avaient t-ils séparés... Pourquoi, aurais je un jour la réponse ? Peut-être bien qu'un jour j'aurais la fameuse réponse, je me posais tellement de questions que mon cerveau doit avoir des envies de suicides --" Je soupirais doucement marchant toujours doucement, les sabots trainaient au sol, et le sol des fois souffrait bien. Je faisais que parler à mon cerveau, quand on est seule, faut bien trouver quelqu'un.

* Tu crois qu'on jour... - Mais oui ne tinquiéte pas - Ouais mais si... - TG - Sois pas vulgaire please. - Ben alors ferme là ! - Oui, oui ! *

Mauvaise idée. Mon cerveau était aussi con que moi xD D'un coup j'entendis une voix, je la connaisais, l'odeur aussi. J'eu un flashback et me retourna et dit:

- Danger !?

Comment ce que ... ? Je n'y comprenais plus rien désormais.

- Mais... Comment ce que... ?

Je regardai la jument marcher doucement. Lorsqu'elle sentit mon odeur, elle se retourna d'un seul et même mouvement. Sa voix me parvint. C'est fou comment le son de sa voix me calmait. J'étais heureux, purement heureux. La jument semblait perdue.

-Cendrillon... Si tu savais comment je t'ai cherché. Je n'ai pas eu de repos depuis que nos chemins ce sont séparés. J'aurai tant voulu te retrouver plus tôt!

Je m'avançais vers elle. J'avais tant voulu la revoir, et la voilà devant moi! C'était irréel, je n'en croyais pas mes yeux. Comme une chouette, je clignais des yeux plusieurs fois avant d'effleurer ses flancs du bout du nez. Oui, elle était bien réelle...

S'était complétement fou, il était là, devant moi, devant mes yeux ! Il effleura mon flanc de son nez, moi je ne fis pas ça du tout, je me jeta sur lui de suite, me collant à lui, ne voulant plus le lâcher. Mon encolure se resserrais contre son garrot, je ne voulait pas qu'il parte, je voulais plus.

- Je n'y croyais plus Danger... Je n'y croyais plus ! J'avais l'impression d'être seule, tous les soirs sans toi... Je ne veuc plus revivre ça, plus jamais.

Je fermer les yeux fort, fort, je tremblais de joie, j'étais heureuse.

La jument s'était collée à moi. Son encolure serra mon garrot et je fus heureux. Ainsi, je lui avais manqué! Heureux d'être de nouveau avec elle, je tournai ma tête vers elle pour lui lécher le garrot avec douceur. Il faudrait bien que je lui dise, un jour ou l'autre! Mais pas encore, je n'était pas prêt...

-Moi non plus, je ne veux plus être séparé de toi... J'ai eu si peur qu'il t'arrive un quelconque malheur! Chaque nuit je tournai en rond, pour finalement reprendre ma route à ta recherche...

Bon résumé de la situation, coco! Mais là, je brassais du vent, je parlais pour ne rien dire. Mais dur de trouver les mots justes, tellement l'émotion me prenait à la gorge. Une larme, tel un diamant solitaire, coula le long de mon chanfrein, pour venir s'écraser sur le sol. Et la larme s'évapora.

Ma belle, collée à moi, tremblait. D'un geste affectueux et rassurant, je lui mordillais le garrot. J'étais contorsionné, mais je m'en fichais: j'étais avec Cendrillon!

Une brise se leva, j'eus un peu froid. Je me décolla de danger et regarda un peu plus loin, il y avait un arbre. Je lui fis un signe de la tête pour y aller. Je me mis au trot, levant hautement mes membres pour pas écraser les Yellows Flowers.

[Excuse moi, mais je dois me préparer pour ce soir. Je me rattraperais sur le prochain 8D]

[Pas grave!!]

La jument frissona de froid et se décolla de moi. D'un signe de tête, elle m'indiqua qu'elle se dirigeait vers un arbre. Et ce fut dans un trot relevé et aérien qu'elle se dirigea vers l'endroit qu'elle avait pointé. Je la suivis au petit galop, aux aguets. Je ne voulais pas qu'un quelconque prédateur ou cheval nous aborde. J'étais avec elle, c'était nos retrouvailles et je voulais que l'on soit seuls!

Je la rattrapai juste sous l'arbre.

[Moi aussi c'est court x| ]

Le piaffer du centre équestre avait bien servis, je n'avais écraser presque aucunes fleurs ( Paix aux âmes mortes sous le poids de notre grosse Cendrillon 8D ) arrivé sur un coin où aucune fleur n'y était, sous l'arbre plus simplement, je me mis au pas, secouant mon encolure. Je toucher l'arbre doucement, et BOUM au sol, en position vache xD Je tapotais le sol avec mon nez puis ferma les yeux, comment dormir en deux secondes chrono avec Cendrillon 8D.

Contrairement à la fine grise pâle, j'avais retourné une large bande de fleurs. On aurait pu me suivre à la trace, mais que voulez-vous? Je n'avais pas la tête à faire attention aux fleurs. Plutôt à faire attention à Cendrillon, si vous voulez mon avis! Je ne la lâchais plus des yeux. J'avais des "oreilles-radars" et les yeux tout aussi mobiles. Rien ne m'échappai, j'avais si peur qu'un prédateur nous surprenne. Mais non, rien... Heureusement!! Pas même l'odeur d'un renard roux, pourtant si commun à tous les endroits que j'avais parcouru à la recherche de Cendrillon!!

Sous l'arbre, il n'y avait aucune fleur. Cendrillon s'y coucha et sembla s'endormir. Bien que l'envie de me blottir contre elle fusse présente, je préférais me camper à quelques pas de ma bien-aimée, pour surveiller les alentours. Tous les muscles tendus et immobiles, j'observais le paysage avec une farouche détermination.

[Joyeux Noël à la bourre x)]

J'avais fermer les yeux, mais je n'arrivais pas à dormir, je restait immobile, mais j'ouvrais mes yeux et ronflais silencieusement. Quand je pense que j'avais mis ma vie en péril pour le retrouver, et que... Rien ne se passer, sa m'enerver un peu mais bon, je suis avec Danger, c'est le principal. Je me levais passant prés de Danger, très prés. Je passais mon nez sur son dos et de suite me mis sous l'encolure de l'étalon, passant la queue en panache, l'encolure arquée. Je restait en dessous, pour ensuite me mettre au pas, voyant qu'il n'avait aucune réaction de ma présence. Je haussais les épaules et me mis plus loin pour brouter, remettant ma queue normal, comme un cheval normal, l'encolure droite, et mon nez dans les fleurs.

La jument se leva, me frolant au passage. Fermant les yeux de contentement, je sentis Cendrillon m'effleurer le dos de ses naseaux soyeux. A ce moment-là, j'étais le plus heureux des étalons de la planète. Oui oui, de la planète j'ai dit! Quand je suis avec ma 'drillon, sa me fait cet effet là! La belle grise pâle vint se mettre sous mon encolure, comme la première fois, au manège, lorsque les hommes avaient voulu l'emmener loin de moi. Ils avaient réussis, malheureusement. Perdu dans mes sombres pensées de ce lointain passé, je n'esquissai aucun mouvement. Cendri' dû en être vexé, car elle s'éloigna au pas, pour pouvoir aller brouter. Je secouai la tête. Que lui dire?? Que je pensais à notre passé?? Perte de temps!! Totale perte de temps!

-Cendrillon...? Je voulais te dire quelque chose, depuis longtemps. J'ai trop attendu, j'ai failli ne jamais pouvoir te le dire. Je...

Les mots restèrent coincés dans ma gorge. Lorsqu'enfin j'en eu à la fois la voix et le courage, j'avais l'encolure au-dessus de son dos, très protecteur.

-Je t'aime, Cendrillon.

Voilà, je m'étais lancé. J'avais peut-être tout foutu en l'air, mais je l'avais dis. Au moins, elle savait.

Danger vint se mettre contre moi, passant sa tête de l'autre côté de mon dos, comme pour me protéger. Quand les paroles furent sortir de sa tête, je releva rapidement la tête et me coller contre lui. Fermant les yeux, pliant mon encolure pour pouvoir être dans son encolure, contre son poitrail. Je lui dit doucement:

- Moi aussi Danger... Je n'attendais que ça, que ça !

Je me coller encore un peu plus sur lui, j'aurais tellement aimer que ce moment dure encore plus longtemps.

Contrairement à ce que je croyais, la jument se colla à moi, me disant qu'elle n'attendais que ces mots. Une larme de joie roula le long de mon chanfrein. Je posais mes naseaux contre ceux de Cendrillon, trop heureux, trop ému même, pour parler. Doucement, je lui léchai les naseaux, d'un geste tendre et d'affection pure. La joie illuminait ma tête. Mes yeux impairs brillaient de cette joie, contenue si longtemps...

[Un peu d'action après??]

[ Oui

]

Je restais contre l'étalon, mais la nuit commençait à tomber, sérieusement il commençait même à faire noir. J'entendis un bruit de fond, je m'enlevais de l'étalon, curieuse comme tout je me mis au trot, la queue en panache et l'encolure arquée. Le bruit venait des buissons.

Le soir tombait sur nous. Même le noir complet, si vous voulez mon avis! Un bruit, dans les buissons, me fit frémir. Curieuse, Cendrillon s'écarta de moi et trotta jusque la source de ce bruit inconnu. Un frisson d'horreur me parcourut.

-Cendrillon, reviens s'il te plait... J'ai un mauvais pressentiment...

Le vent portait notre odeur vers la chose qui faisait bruire les feuilles et nous cachait la sienne. Je ne pouvais pas l'identifier par l'odeur, et mes yeux ne m'aidaient pas non plus. Plus que mon ouïe, vu que je préférais éviter le toucher avec cette "bête" quelconque. Après tout, ce n'était peut-être rien, mais ne sait-on jamais...? Me concentrant uniquement vers les sons alentours, je tentai de savoir ce qui nous épiait.

J'entendais une respiration assez forte, presque un ronronnement. Un son rauque, même. Trop fort pour être celui d'un petite bête inoffensive.

-Cendrillon, fais demi-tour tout de suite! Ce n'est pas une jolie petite bête...

J'étais allé me coller à elle. Je la poussais de l'encolure pour qu'elle s'écarte. En moi, je priai pour qu'il ne lui arrive rien, quoi qu'il puisse m'arriver. Je me mis devant Cendrillon, faisant barrage entre elle et la chose qui bougeait dans le buisson. Ce n'était peut-être rien, j'aurai peut-être l'air bête, mais au moins on serait vivans!

Danger me faisait peur, plus que la bête en tout cas;.. Il se mis devant moi, je reculais de peur, le tirant avec moi. Soudain il eu un éclair, j'eu peur et me cabra, juste un réflexe inutile, en tout cas, pas pour la bête des buissons qui reussi a passer Danger en sautant sur moi. Je tomber au sol en arrière.

- MAIS C'EST QUOI O.O

Je me levais, la bête au sol essayer de reprendre esprit après que je lui est donner un coup de sabot non voulus. Je reculais, doucement, lentement. Mon coeur battait fort, la pluie tomba d'un coup, ma robe blanche grisâtre même était mouillé jusqu'aux os, j'étais plus blanche, mais transparente maintenant --" L'animal se jeta sur moi, j'hurla, je tomba dans la boue, non sous le poids de l'animal, mais parce-que j'ai glisser... La boue me renda toute crasseuse.

- HAAAAAAAAAAAAAAAA ! De la boue T.T

Je prenais pas l'animal pour un danger, bien au contraire, il ne m'avais rien fait pour l'instant, j'avais plus peur pour ma pauvre peau blanche, qui devait être marron beuuurk. Je me leva rapidement et me mis au galop vers Danger et lui dit doucement:

- Et si on courrait ?

La jument recula, me tirant par les crins. Je reculai avec elle, gardant toujours les yeux braqués sur le buisson. Un éclair déchira le ciel et Cendrillon se cabra. La bête profita de mon aveuglement passager pour passer devant moi et bondir sur Cendrillon. C'est à ce moment-là que son odeur me parvint aux naseaux: un lynx.

-C'est un Lynx! Vite!! C...

Et le reste de ma phrase se perdit sous une bourrasque de vent, vite accompagnée par une pluie diluvienne. Je ne sentais plus aucune odeur, je n'entendais plus aucune son. Les élèments semblèrent se calmer, bien que la pluie continue à mouiller nos pauvres carcasses.

Je vis ma belle se relever, tandis que la bête gisait au sol après un malencontreux coup de sabot. Bah au moins, mon amour allait bien. Eklle reculait doucement. Je pensais le Lynx mort, car il avait quand même reçu un sacré coup. Avant que je puisse réagir, il avait déjà sauté sur Cendrillon, qui glissait dans la boue. Sa seule réaction fut du dégout, car sa belle robe presque blanche ressemblait désormais à une vieille serpillière pleine de boue. Bah, comme sa ou autrement moi je l'aime alors... Mais c'est vrai qu'elle est quand même vachement mieux quand elle est d'une clarté et d'une propreté à vous couper le souffle.

La jument se releva et galopa vers moi.

-Tu cours, moi je fais fuir cette bête, à moins que tu veuilles qu'elle vienne t'égorger dans ton sommeil...

Sans attendre sa réponse, je partis au galop vers le Lynx. L'encolure basse, les dents découvertes, je m'apprétais à lui rentrer dedans. J'avais pas envie de le tuer, juste de le faire fuir. Après, si j'avais pas d'autre solution, ben je ferai ce qu'il faudra faire...

Je voulais pas qu'il parte, surtout pas pour faire peut au lynx, je hennis, un hennissement tonitruant à en déchirer les cœurs. Je me mis au galop à contrecœur, j'avais l'impression d'être lâche... Je galopais plus vite que je ne le pouvais, les larmes coulaient, mais ne se différenciaient pas avec la pluie, et heureusement. J'arrivais pas très loin d'un petit lac, vraiment petit le lac. Je mis mes boulets dedans en attendant Danger, l'eau y était chaude, pas comme mon corps froid.

Le lynx fela et gonfla son pelage. Il ne me faisait pas peur, je continuai de le charger. Dans mon dos, j'entendis l'hennissement de ma belle, ce qui me déchira le coeur. Elle partait, j'en étais presque soulagé. Non pas que je voulais réellement qu'elle parte, mais plutôt que j'avais besoin de la savoir loin du prédateur.

Le lynx bondit sur mon dos lorsque je faillis lui écraser la tête. Il s'aggrippa à mon dos, me tailladant les chairs. Sans réfléchir, je me jetai en arrière. Le choc fut rude. Je sentis comme une explosion dans mon dos et un étourdissement. Puis le noir...

Assez vite, mes yeux se rouvrirent. Je me relevai, pas fier... Une odeur de sang flottait dans l'air et le petit corps frêle du Lynx gisait, écrasé sous mon énorme masse. Je fis volte-face, le dos douloureux et l'esprit tout à elle. Je pris le petit trot pour aller la rejoindre.

Suivre sa trace était chose aisée, car je la voyais au loin. Elle allait bien. J'hennis en me cabrant, pour lui faire comprendre que j'allai parfaitement bien. Ou plutôt lui faire croire, car les griffures, sur mon dos, me faisaient souffrir le martyr. Elles tiraient et brûlaient désagréablement. Mais pour le moment je ne m'en préoccupait pas: je devais rejoindre Cendrillon avant toutes choses. C'est donc au trot que je m'avançai vers ma belle...

J'entendis un bruit derrière, c'était Danger, je me retournas et vus mon amour, je me mis au galop vers lui, il était bel & Bien vivant, j'en était heureuse.

[ Je sais pas quoi dire, excuse :/ ]

Lorsque je vis la jument prendre le galop vers moi, je fis de même vers elle. Mon dos me brûlait et mes foulées étaient douloureuse, mais j'étais avec elle, c'était le principal! Purement heureux et bien que blessé, je m'arrêtai à ses côtés, soufflant fort des naseaux.

[Pas terible non plus =/]

Quand je vis les marques de Danger, je reculais, quelques larmes vinrent... Je voulais tuer se Lynx de m*rde ! J'avais peur de le toucher et de lui faire mal, c'est pour ça que je ne m'approcha pas de lui...

Je finis par comprendre pourquoi Cendrillon ne s'approchait pas de moi.

-Oh...

J'allai me coller à la jolie jument. Bien sûr, j'avais mal au dos. Bien sûr, j'étais fatigué... Mais je voulais sentir ma belle contre moi. Tendrement, j'effleurai son encolure douce et musclée. Je descendait vers son dos, avec une grande douceur.

Un vertige me prit, et je m'écartai en titubant. Mes membres se mirent à trembler, et je ne pus que me coucher. Je tremblai de plus en plus fort...

Je ne savais pas quoi faire quand il se coucha, je m'allongea contre lui et lui murmura doucement

- Que dois je faire Danger... Je sais pas quoi faire... J'ai peur... Peur pour toi !

Je me levais et me mis au galop vers l'eau, et me trempa le corps, l'eau était chaude, mais avec le vent, sa faisait tout froid... Je me remis à galoper vers l'étalon, je mis ma criniére sur le dos de l'étalon, je ne pouvais faire que ça, et restait avec lui en espérant qu'il ne perde pas vie cette nuit...

La jument se coucha contre moi. Mes tremblements s'estompèrent quelque peu.

-Sa va aller, ne t'en fais pas...C'est juste de la fatigue. Tout va bien se passer...

La jument se leva tout de même pour aller se rouler dans le lac et venir mettre ses crins mouillés sur mon dos. Sa piquait, mais sa apaisait la brûlure. Plein de reconnaissance, je fermai les yeux, mettant l'encolure à la renverse. Oh que j'étais fatigué et courbattu! J'avais l'impression d'être dans un rêve qui se serait transformé en cauchemar...

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